La féminisation des noms de métiers et de fonctions
L’article date du 1er mars 2019 et a été publié sur le site de l’académie française. Qu’en est-il de la féminisation des noms de métiers et de fonctions en France ?
Au cours de sa séance du 28 février 2019, l’Académie française a adopté le rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions. source : Académie française.
Pourquoi ce rapport ?
« En ce début de XXIe siècle, tous les pays du monde, et en particulier la France et les autres pays entièrement ou en partie de langue française, connaissent une évolution rapide et générale de la place qu’occupent les femmes dans la société […] Il en résulte une attente de la part d’un nombre croissant de femmes, qui souhaitent voir nommer au féminin la profession ou la charge qu’elles exercent… »
Deux grands thèmes abordés : les noms de métiers et les noms de fonctions.
Les noms de métiers : Il ressort de ce rapport qu’il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions. On peut visiblement observer cette évolution de la langue française depuis le moyen âge par exemple où des évolutions tel que « inventeure », « chirurgienne » ou encore « commandante » aurait eu lieu. Ce phénomène c’est amplifié au XIXe
siècle (âge industriel) puis accéléré au début du XXe siècle avec :
- les progrès de l’instruction,
- les nécessités sociales liées au premier conflit mondial ont amené les femmes à exercer des activités jusqu’alors réservées aux hommes
l’Académie française ne veut en aucun cas avoir la mission de dresser une liste exhaustive des noms de métiers et de leur féminisation.
Découvrir les formes de féminisations et bien d’autres informations dans le document complet >>
Les noms de fonctions, titres et grades : « Comme dans le cas des noms de métiers, la langue doit transcrire fidèlement l’exercice par les femmes des fonctions et des charges auxquelles pendant longtemps elles n’ont pas eu accès. »
Il existe cependant des exceptions, par exemple, « les femmes membres du barreau répugnent encore très largement à être appelées « avocates » »
Faut-il féminiser les noms de métiers et fonctions ?
Source : Academie Francaise